La commission électorale aux Comores a annoncé le 11 Mai 2016 les résultats partiels du deuxième tour des élections présidentielles, mais quelques heures suffisaient pour qu’elles soient contestées par les opposants et autres acteurs politiques.

Au mois d’avril des élections ont aussi eu lieu au Tchad et en Djibouti, là encore les « incubent présidents » n’avaient pas organisé les élections pour perdre bien qu’étant tous candidats à leur propre succession pour plus d’une deuxième fois. Dans tous les deux pays, les résultats des élections n’ont pas acceptées par tous et beaucoup d’irrégularité ont été signalés. 

Pour cette année 2016, plus de 15 élections sont prévus en Afrique, certaines ont eu lieu dans des conditions propices comme au Benin et en RCA mais d’autres non et peut être qui n’auront jamais lieu. Ce lien vous aidera à découvrir tous les pays africains supposés avoir des élections en 2016: http://www.jeuneafrique.com/mag/284560/politique/carte-elections-a-venir-afrique-cest-lalternance/
Mais la question qui bouge les esprits en voyant tous ses élections organisées presque chaque mois en Afrique, est de savoir ce que ça apportent aux populations? Ou sont-elles juste des élections pour la forme? Qu’apportent-elles réellement pour le pays? Toutes ses questions dérangent les esprits et laissent planer beaucoup de doute et de découragement dans le chef de la population qui s’interroge sur la nécessité d’aller aux urnes.  

Elles n’ont pas l’air d’apporter un changement profond la vie sociale des gens. Les dirigeant font tout pour se maintenir au pouvoir, c’est qui fait que le système politique ne change pas même quand ils promettent des nouvelles choses, peu se réalise et la vie continue pour eux. Les mêmes têtes reviennent, la corruption continue dans les institutions publiques, l’eau et le courant continuent de poser problème et les promesses continuent sans actions réelles. En bref, Avant les élections ressemblent à après les élections.