Gabon: Encore des élections à problème

Que faut-il faire pour organiser des élections libres et transparentes et sans contestation en Afrique???
Les élections  en Afrique doivent-ils  toujours être des sujets de disputes? Doit-on toujours assister à des contestations après la publication des résultats? Non, peu seront de cette avis car l’Afrique du Sud le Bénin, la Centrafrique et le Ghana, nous servent quand même d’exemple sur le continent Africain. 
Les élections doivent être le moyen par lequel le peuple peut s’exprimer librement mais cela semble ne pas être le cas partout en Afrique. 
Mais pourquoi cela ? Parce que la grande partie des pays organise des élections pour la forme, sans norme et sans respect de lois. Des élections qui ne remplissent aucun critères, et quand ils le remplissent, ils sont plein d’irrégularités et où beaucoup d’informations sont cachés aux observateurs, chose qui ne permet pas un climat de transparence. Peut-être qu’il faudra prochainement que le comptage des voix dans chaque bureau de vote soit faite de manière publique et que les travaux de la commission électorale se fassent en direct sur les médias ? 
  
Plusieurs auraient espérés que les récentes élections au Gabon soient un tout petit peu différent de celle que l’on voit partout en Afrique parce que c’est un pays relativement calme, mais hélas cela ne fut pas le cas. Comme au Togo ou en Guinée, après le jour du Vote, la victoire était déclaré dans tous les deux camps c’est-à-dire l’opposition et la majorité et une fois que les résultats furent annoncés par la commission électorale, des contestations s’en était suivi, le tout accompagné par des violences et des protestations des camps ayant étaient perdant. Gabon : « Je sais qui a gagné, je sais qui a perdu », dit Ali Bongo Ondimba
Il est impératif, que les systèmes électoraux Africains puissent être uniformisés ou sérieusement  reformés pour que des vies humaines ne soient plus en péril après chaque élection. Les élections à problème prouvent à suffisance que nos institutions publiques ne sont pas bien établies ou ne jouissent pas de leur autonomie. Au Gabon, le parlement a été brûlé après la publication des résultats, cela pourrait s’exprimer comme un ras-le bol de population envers toutes ses institutions supposées faire respecter les lois mais qui ne le font pas. 
Le Gabon, n’est qu’un autre exemple de plus des élections anormales qui s’organisent pour faire éterniser des leaders africains, des élections organisées pour rester dans les différents groupes régionaux ou pour éviter des sanctions. Et qui petit à petit perd tout son  sens qu’avec une élection, celle d’être un exercice qui tend à tester la vitalité des institutions et de la bonne gouvernance y compris le comportement des citoyens vis- à vis des valeurs et pratiques démocratiques dans un pays commence à perdre tout son sens et sa raison d’être.  « Comme dirait certains en Afrique on connait déjà qui a gagné avant même les élections»

Avec toute l’incertitude actuelle au Gabon, espérons qu’une solution rapide sera trouvée pour que le pays ne tombe pas dans des conflits post-élection.