Dans tout Etat ou pays organisé, l’administration publique existe pour aider tout citoyen à jouir et bénéficier des droits et services fondamentaux. 

La bonne marche des institutions publico-administratifs d’un pays assure une continuité de l’Etat, permet aux différents agents de l’Etat de faire leur travail sans être dérangé par les politiques et reparti les limites de pouvoirs des uns et des autres en ce qui concerne les différentes branches de l’administration publique. 
Il est bon de savoir que plusieurs fonctions administratives publiques ne sont pas nominatifs, les agents passent normalement par les différentes écoles d’administratives existantes pour devenir agents de l’état ou fonctionnaire. Pour en citer quelques-uns en RDC, il existe l’école nationale d’administration (ENA), l’école nationale des finances (ENF), l’école d’informatique et des finances (l’EIFI) et tant d’autres. Dans toutes ses écoles de l’état qui forment des fonctionnaires et hauts-fonctionnaires, l’entrée est compétitive et seul les meilleurs sont admis pour être formés et obtiennent leurs numéros matricules, une fois qu’ils ont fini et réussi leurs formations, qui sont généralement de trois ans. 

La fonction publique comme toutes les fonctions administratives sont les piliers administratifs d’un pays, elles servent les citoyens et assurent par ses différents départements une certaine gouvernabilité du pays en l’absence des politiques ou d’un pouvoir exécutifs inexistants ou incapables. 
Le bon fonctionnement de l’administration publique ne devrait même pas être un sujet de discussion, parce que dans beaucoup des pays surtout de l’Europe, le fait que les institutions publiques de l’état fonctionnent bien, même en l’absence des leaders politiques, les haut-fonctionnaires de l’état dirigent le pays. Dans des cas pareils, on aperçoit bien les avantages de la séparation des pays. 
Pour les fonctions électives comme celle d’un maire, un bourgmestre ou un député. Il est bon de savoir que ses élus travaillent en étroite collaboration avec les citoyens ordinaires et les dirigeants politiques. Ils ont donc mandat du peuple de travailler en leur noms dans l’élaboration des lois, de les consulter et de prendre des décisions politico-administratifs en leur noms. Ses élus qui ont généralement une période bien déterminée doivent aussi servir les citoyens comme les fonctionnaires. 
Toutes ses deux activités tant politiques qu’administratives ont pour vocation de servir les citoyens de leurs pays. La population devrait garder à l’esprit que c’est à elle que les politiques doivent rendre service et par conséquent la communauté doit demander des comptes. A un maire élu qui détourne l’argent ou qui ne travaille pas dans l’intérêt de sa ville, il est bon de savoir qu’en tant que citoyen, il y a moyen de soit signer une pétition pour qu’il soit destitué ou de se constituer en groupe pour écrire à l’assemblée provinciale pour qu’il puisse être soit démis, soit sanctionné de ses fonctions. 


Pour un député, qui ne défend pas les intérêts de sa base, ou qui arrive à faire cinq ans au parlement sans jamais dire un mot où apporter des lois en faveur de la population, le meilleur mécanisme de contrôle serait un vote sanction à la prochaine élection, carrément ne pas l’élire. 
Les élus doivent savoir que leur travail n’est pas un cadeau de la population mais qu’ils sont plutôt là pour s’assurer que l’on réponde aux besoins de la population. La population en tant que souverain primaire a le droit de développer des mécanismes de contrôle citoyen pour évaluer leurs élus et leurs différents gouvernants.
 
L’activité politique et la fonction administrative doivent être au service de tout citoyen, Au-delà d’être un métier, la politique sert à résoudre les problèmes de la société. Les politiques ne peuvent les garder cela à l’esprit que si la population utilise des bons mécanismes de contrôle citoyens. 
Les mécanismes de contrôle citoyens favorisent le principe de redevabilité mais aussi permet de la continuité de l’administration et d’éloigner cet amateurisme qui pousse certains élus à prendre des lois désastreuses pour le peuple. 


Ces mécanismes de contrôle citoyen peuvent- être :  » des dénonciations des abus des élus dans la presse ou les réseaux sociaux, l’organisation des pétitions,l’organisation des marches pacifiques pour dénoncer, écrire des lettres ouvertes aux assemblées provinciales pour demander des motions de défiances contres certains politiques et administrés, etc… »